Bobo racaille
Je suis ravi d'entendre et de lire des critiques dithyrambiques sur le nouvel album du roi des Vendéens, j'ai nommé Philippe Katerine. Je ne sais pas comment l'apprécie ceux qui voyaient en lui, dès cet été, le nouveau Carlos ( avec une certaine intuition puisqu'il vient de faire une reprise du "papayou"). Toujours est-il qu'ils se complaisent depuis quelque temps à parsemer leur blog ou leurs différentes interventions insignifiantes ici même de citations et de références en lien avec l'artiste sus nommé.
Et voilà comment le grand Philippe apparaît comme le nouveau poète à la douce subversion (quelques mois après Arnaud Fleurant-Bayrou-Didier) qui, sous ses allures de pitre, se montre implacable envers nos belles institutions , quitte à les malmener rudement.
"Liberté ? mon cul
Egalité ? mon cul
Fraternité ? mon cul"
Tels sont les mots du joyeux Ventre à chou.
Qu'on soit bien clair. Sous ma douce ironie, ça me fait marrer et je trouve ça très bien. Mais je me plais à imaginer ce qu'aurait pu écrire la presse incorruptible et d'autres médias si ces mots étaient sortis de la bouche d'un jeune à casquette provenant d'une banlieue sensible de grande ville ?
Y aurait-on vu de la poésie ? de l'esprit dada ? de la pataphysique ?
J'en suis pas sûr...
En tout cas vas-y Philippe, rien que pour ta reprise de Jacky Pastor