Gaz trop nomique 2
Du coup, il fallait que je contrebalance. Une soirée dans ce genre
d'endroits et je suis couvert d'une sorte de honte de classe.
Alors à 8h00 le
dimanche matin suivant, je sors du lit, enfile mon fut et mon T-shirt et direction un petit village.
Déjeuner aux tripous, très réputés ceux-là.
Je suis d'emblée lavé des enluminures de l'avant-veille. L'ambiance est avinée, très avinée. Les rires sont gras, un peu trop parfois. Les gueules sont rouges, les ventres sortis, les haleines chargées. Autrement ça sent la couille de terroir... Manque cruel de femmes... enfin pour manger parce que pour servir et débarrasser il y a ce qu'il faut...
Mise en bouche : 2 blancs secs non émulsionnés. Une mise en bouche proprement dit, ça te creuse tellement le bide que t'avalerai n'importe quoi après.
Entrée : Saucisses sèches. De bons morceaux généreusement coupés avec du bon pain tranché au massicot.
Plat : Tripous pommes de terre. J'aurai bien gouté la chèvre à l'oseille mais elle fut victime de son succès. Le service est simple, une terrine de récupération, remplie et simplement posée sur la table. Pas de service à l'assiette. T'en manges autant que tu veux. Trois fois pour ma part. Les patates étaient très bonnes.
Fromage : Assortiment (bleu, chèvre, cantal) enfin ce qu'il reste des voisins.
Dessert : Fouace servie avec le café puis la goutte. Je ne l'ai pas prise retour en caisse oblige.
Tu sors de table rempli comme une barrique et, si tu gères bien, pile-poil pour l'apéro (que j'ai esquivé).
Autant dire que ton dimanche n'est pas très productif après. T'es un peu plombé pour l'après-midi.
Parfait pour clore un week-end gastronomique.