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Mes élytres étaient fragiles comme au sortir de la nymphe maintenant j'ai la carapace d'un GroKonar !!!
1 avril 2009

Voilà c'est fini...

Après quelques années de bons et (dé)loyaux se(r)vices, votre Konar de serviteur jette l'éponge. Ce blog s'arrête définitivement aujourd'hui...

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Commentaires
S
c'est moi qui laisse des messages et des commentaires qui ne servent à rien ...SUPERKONAR
C
les meilleures blagues
T
tu voulais voir ton cul d'espagne
N
http://storage.canalblog.com/69/12/54235/37829354.jpg<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> -- surveillance de l'internet -- dérive démocratique --
C
Un transfert<br /> <br /> ****************<br /> <br /> « Ne parlez pas politique… »<br /> <br /> <br /> vendredi 3 avril 2009, par Claude-Marie Vadrot, Politis.fr<br /> <br /> http://www.politis.fr/Ne-parlez-pas-politique.html<br /> <br /> Claude-Marie Vadrot, journaliste à Politis, enseigne également à<br /> l’université Paris VIII. Il raconte l’invraisemblable aventure de son «<br /> cours hors les murs » du mardi 31 mars.<br /> <br /> <br /> En solidarité avec mes collègues enseignants de l’Université de Paris VIII<br /> engagés, en tant que titulaires et chercheurs de l’Education nationale,<br /> dans une opposition difficile à Valérie Pécresse, j’ai décidé de tenir mon<br /> cours sur la biodiversité et l’origine de la protection des espèces et des<br /> espaces, que je donne habituellement dans les locaux du département de<br /> Géographie (où j’enseigne depuis 20 ans), dans l’espace du Jardin des<br /> plantes (Muséum national d’histoire naturelle), là où fut inventée la<br /> protection de la nature. Une façon, avec ce « cours hors les murs »,<br /> d’être solidaire avec la grogne actuelle et de faire découvrir ces lieux<br /> aux étudiants, sans les pénaliser avant leurs partiels.<br /> <br /> <br /> Mardi 31 mars, arrivé à 14 h 30, avant les étudiants, j’ai eu la surprise<br /> de me voir interpellé dès l’entrée franchie par le chef du service de<br /> sécurité. Tout en constatant que les deux portes du 36, rue Geoffroy Saint<br /> Hilaire était gardées par des vigiles...<br /> <br /> <br /> <br /> - Monsieur Vadrot ?<br /> - Euh...oui<br /> - Je suis chargé de vous signifier<br /> que l’accès du Jardin des plantes vous<br /> est interdit<br /> - Pourquoi ?<br /> - Je n’ai pas à vous donner d’explication....<br /> - Pouvez vous me remettre un papier me signifiant cette interdiction ?<br /> - Non, les manifestations sont<br /> interdites dans le Muséum<br /> - Il ne s’agit pas d’une manifestation,<br /> mais d’un cours en plein air, sans<br /> la moindre pancarte...<br /> - C’est non....<br /> <br /> Les étudiants, qui se baladent déjà dans le jardin, reviennent vers<br /> l’entrée, le lieu du rendez-vous. Le cours se fait donc, pendant une heure<br /> et demie, dans la rue, devant l’entrée du Muséum. Un cours qui porte sur<br /> l’histoire du Muséum, l’histoire de la protection de la nature, sur<br /> Buffon. A la fin du cours, je demande à nouveau à entrer pour effectuer<br /> une visite commentée du jardin. Nouveau refus, seuls les étudiants peuvent<br /> entrer, pas leur enseignant. Ils entrent et je décide de tenter ma chance<br /> par une autre grille, rue de Buffon. Où je retrouve des membres du service<br /> de sécurité qui, possédant manifestement mon signalement, comme les<br /> premiers, m’interdisent à nouveau l’entrée.<br /> <br /> Evidemment, je finis pas les fâcher et exige la présence du directeur de<br /> la surveillance du Jardin des plantes. Comme le scandale menace il finit<br /> par arriver. D’abord parfaitement méprisant, il finit pas me réciter mon<br /> CV et le contenu de mon blog. Cela commencer à ressembler à un procès<br /> politique, avec descriptions de mes opinions, faits et gestes. D’autres<br /> enseignants du département de Géographie, dont le directeur Olivier<br /> Archambeau, président du Club des explorateurs, Alain Bué et Christian<br /> Weiss, insistent et menacent d’un scandale.<br /> <br /> Le directeur de la surveillance, qui me dit agir au nom du directeur du<br /> Muséum (où je pensais être honorablement connu), commençant sans doute à<br /> discerner le ridicule de la situation, finit par nous faire une<br /> proposition incroyable, du genre de celle que j’ai pu entendre autrefois,<br /> comme journaliste, en Union soviétique :<br /> <br /> - Ecoutez, si vous me promettez de ne pas parler de politique à vos<br /> étudiants et aux autres professeurs, je vous laisse entrer et rejoindre<br /> les étudiants...<br /> <br /> <br /> Je promets et évidemment ne tiendrai pas cette promesse, tant le propos<br /> est absurde. J’entre donc avec l’horrible certitude que, d’ordre du<br /> directeur et probablement du ministère de l’Education nationale, je viens<br /> de faire l’objet d’une « interdiction politique ».<br /> <br /> Pour la première fois<br /> de mon existence, en France. <br /> <br /> Je n’ai réalisé que plus tard, après la fin<br /> de la visite se terminant au labyrinthe du Jardin des plantes, à quel<br /> point cet incident était extraordinaire et révélateur d’un glissement<br /> angoissant de notre société.<br /> <br /> Rétrospectivement, j’ai eu peur, très peur...
Mes élytres étaient fragiles comme au sortir de la nymphe maintenant j'ai la carapace d'un GroKonar !!!
  • "Connard" fut, est, et sera le qualificatif utilisé par mes amis pour me décrire... Et ils ont raison !!! Du Scarabaie il ne reste plus que le nom, Grokonar a pris le contrôle, pour de bon cette fois !!!
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