Plus dure sera la chute

La popularité c'est comme les montagne c'est soumis à l'érosion.
(Putain avec de tels aphorismes je vais finir aux "Grosses Têtes". Mais maintenant qu'il n' y a plus Carlos, je ne vois pas l'intérêt...)
La popularité, disais-je... Oui le nabot de l'Élysée vient de comprendre que les Français sont peut-être des bœufs puisqu'ils l'ont élu en mai dernier en croyant à toutes ses promesses, mais des bœufs qui ont vite cerné son jeu. (enfin vite, façon de parler, parce que s'ils avaient compris dès avril 2007 cela aurait été quand même mieux...)
Donc les gens en ont ras le cul de ses amourettes, de son style arrogant, de ses frasques de luxe et puis de voir leur porte-monnaie toujours aussi vide. "Je serai le Président du pouvoir d'achat" avait-il dit, pour nous expliquer il y a peu de temps qu'il ne pouvait rien à ladite baisse. (en même si c'est un moyen de moins consommer comme des cons, c'est peut-être pas si mal... on peut vivre sans écran LCD, sans le dernier portable-appareil photo-scanner-imprimante-agenda-sèche-cheveux ou sans tête de lit...)
Eh oui, chers concitoyens, ce n'était que du pipeau...
Yeux pleins de merde en avril, tu sens, en février, qu'on t'enfile...

Le plus grave la dedans c'est que ce naze, accro qu'il est à sa côte de popularité, est en train d'en remettre une couche sur la laïcité (il tient vraiment à la France comme fille aînée de l'Eglise), reprend les bonnes vieilles formules sur l'immigration et dézingue tout azimut ce qui reste de notre service public. Histoire de gagner des points dans les sondages... S'il intensifie je crains le pire...

En tout cas, s'il est rapide pour tout, il vient une nouvelle fois de le montrer. Jamais un Président n'a atteint une si basse côte en si peu de temps... Looser.