Insécurité ?
Mardi soir, je quitte mon lieu de travail. La pendule indique 18h15 (eh oui n'en déplaise à certains 1h30 d'heures sup' qui ne me seront jamais payées et qui vont gentiment s'ajouter aux nombreuses autres...). Un "au revoir" furtif aux collègues, puis je me palpe les poches pour trouver mes clés... D'abord celles de mon pantalon. Rien. Puis celles de mon blouson, sans conviction. Rien non plus. Retour dans la classe pour explorer le bordel qui jonche mon bureau. (je sais mauvais exemple pour les gamins, mais je me rattrape sur le reste... bande d'inspecteurs en herbe). J'en parle à la femme de ménage, pardon l'agent d'entretien (avec qui je venais d'avoir une conversation intéressante sur la peinture, mais je pense que tout le monde s'en fout, comme de mes clés, d'ailleurs). Elle n'a rien vu trainer ça ou là dans l'école.
Merde. Je m'imagine déjà bloqué ici. Ou pire obligé quelqu'un à me venir me chercher ou me conduire chez moi. Les boules.
Sans grand espoir, je décide de faire le chemin jusqu'à mon véhicule, garé sur la place de la Mairie en contrebas de l'école. Des fois que je les aurais faites tomber en montant ce matin... J'y crois pas. Mais je n'ai plus que ça.
J'arrive à la place, rien. En plus il fait noir. Mais rien. En tout cas ma machine à polluer est toujours là. Au moins on ne m'a pas chourré mon véhicule. C'est déjà ça.
Je tente le tout pour le tout en me dirigeant vers celui-ci, dès fois que... "Dès fois que t'aies (c'est bien comme ça que ça s'écrit Janot44 ?) été con pour laisser tes clés sur le contact" me dis-je, en rage.
Je choppe la poignée de la porte, tire dessus... elle s'ouvre.
Conclusion, d'abord bien qu'en ZEP personne ne m'a tiré ma bagnole alors que là c'était un plan tout ce qu'il y a de plus simple (dédicace aux habitants des banlieues pavillonnaires de Nantes), ensuite l'heureux dénouement le confirme, je suis vraiment un gros con.