Le premier d'entre nous
Samedi, 9h30. Je pars. 5h00 de route pour le premier mariage d'un de mes potes. Pas être en retard. Surtout, ça fait mauvais genre, déjà que j'ai pas de veste et encore moins de costard. Une chemise et un pantalon ça suffira. Je n'avais jamais fait gaffe mais pourquoi tous les nazes qui ne savent pas rouler sortent leur caisse le jour où tu dois être à l'heure ? Ca sent le complot... Enfin, passons je suis arrivé à l'heure.
La Mairie d'un village mort. L'endroit idéal pour se baiser une binouze avant la cérémonie. Enfin une mini-binouze, l'abruti, qui les avaient achetées, s'était laissé séduire par leur format, 15 cl. Une misère. Enfin ça éponge un peu la soif. Allez c'est l'heure faut y aller.
Devant, quelques vieilles connaissances, on n'a pas trop changé, ça rassure. A moins qu'on changé pareillement. Question de relativité des points de vue. Pour la première fois je n'ai pas eu peur du regard du père du marié. Il est douanier, faut le préciser. La cérémonie, on passe, c'est classique. Rien de bien neuf, l'acquiescement mutuel, l'échange d'anneau, le bisou, les signatures. Point barre c'est torché, y a du monde qui attend dehors.
En route pour le vin d'honneur et le repas. Une trentaine de borne nous sépare des vivres. Le temps d'apprécier une douceur hollandaise. Vin d'honneur ou plutôt soupe au champagne d'honneur. Mon verre ne vide pas, le niveau est toujours fait, mais la galette au beurre (dont j'ai oublié le nom) éponge tout ça.
A table ! Allez c'est parti ! Je suis à la table des mariés, quel honneur ! On a évité les jeux débiles qui auraient gêné tout le monde et on a préféré une bonne ambiance détendu et conviviale, le vin aidant. La viande est cuite à point. Rien à dire, c'est bien géré.
Vient le moment de se bouger les fesses sur de la musique folle. Un ami, m'a rappelé auparavant un gimmick vocal des DJ Jamaïcains. Du coup tout le monde en a profité. La bande sonore des camescopes va être sympathique. Merci Grok !
Et puis après c'est l'alcool, la drogue, les cris, les derrières qui se bougent, la fête quoi ! Jusqu'à très tôt le matin, très très tôt le matin. Je rentre au camion, plein comme une outre en essayant de marcher droit mais c'est dur.
Lendemain matin 10h00, une casquette comme jamais. Je tente un café et un Efferalgan mais il y a un truc qui cloche. Je vais me recoucher, on verra plus tard. Mon diaphragme se met en branle à quelques mètres du camion, garé judicieusement à coté d'un fossé. Le temps de garnir celui-ci et tout va beaucoup mieux. On peut retourner assister au lever des derniers et contempler leurs jolies gueules.
Le retour est plus que pénible. 5h00 de route avec le cerveau qui se balade dans le crâne, j'ai connu meilleur.
Merci aux mariés.