Au calme
Le Laze veut du compte-rendu ? Il en aura...
Ce week-end ascensionnel s'est déroulé sous les meilleurs auspices. Le temps fut agréable, la bière fraîche, l'humeur excellente (excepté pour un binôme de palets composé d'un futur géomètre et d'un maçon par interim à la peau mate qui s'est pris une phénoménale branlée...).
Ah oui mon Laze personne ne s'est rendu compte de ton absence, on t'a juste téléphoné pour te laisser croire que tu occupais nos pensées... Mais que dalle en réalité ! Une preuve ? Comment celui d'entre nous qui n'a pas le type "européen" aurait pu laisser les 3/4 d'une bouteille de jaune s'il avait voulu penser à toi et te rendre hommage ? Eh oui mon gars, tes ex-compagnons de cuite changent...
Tu remarqueras qu'il fut très appréciable pour eux de pouvoir refuser un verre et de boire à leur rythme sans se voir gratifier de quolibets homophobes sortant de ta sale gueule de populiste pilier de comptoir... Pour moi aussi, d'ailleurs...
Tiens un autre truc qui te serait resté en travers de la gorge : la propension de certains femmes à boire plus que certains hommes. Je crois que ton absence t'a sauvé d'une mise à terre par la gente féminine.
Question sport nous avons brillé : pétanque, palet et accessoirement water-polo mais vu la dépense énergétique occasionnée par ladite discipline nous l'avons bien vite abandonnée. Et puis la lutte contre les baleines blanches et noires je laisse cela au capitaine Achab... Moi je garde la Moby Dick (hé hé hé). C'est sur que certains de tes prochains interlocuteurs éviteront d'évoquer la magistrale branlée, la bérérizina, la honte suprême subies aux palets par une doublette fébrile de branquignoles arrogants.
Ta présence aurait-elle évité au porteur du triskell de nous inonder et de nous écoeurer de sa culture musicale. Sans Stacheman pour le contrer, l'homme a brillé. Pas réussi à le coincer à un ou deux titres près. Mais je doute qu'avec les effets de l'alcool sur ton cerveau étriqué, tu fusses un adversaire à la hauteur.
Après, question sexe, mes talents littéraires ne sauraient te décrire l'intense extase qui dura tout le week-end. Pour t'aider à comprendre la phrase précédente, ça a baisé sec.
Voilà tu vis que tu n'es pas immanquable, qu'on se passe facilement de toi, que tu n'es pas irremplaçable. Quoique nous nous serions réjoui de te voir exhiber ton sax bien lustré et le porter goulument à tes lèvres pour en sortir quelques notes aux consonances érotiques. Je te renvoie à l'hymne du week-end que la descence m'interdit de retranscrire ici.