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Mes élytres étaient fragiles comme au sortir de la nymphe maintenant j'ai la carapace d'un GroKonar !!!
4 février 2008

Fête amère

J'ai eu trente le mois dernier. Il y a presque un mois jour pour jour. Je ne l'ai pas trop senti passer. En fait je me suis rendu compte que je m'en foutais pas mal. J'ai un job de merde mais l'espoir d'une promotion point à mon horizon  professionnel.  D'enculé  je vais passer enculeur, enfin tout dépend du point de vue. Je suis propriétaire d'une maison dans un quartier sympa, quoique pas très éloigné d'un camps de gens du voyage, d'une ville régulièrement bien notée dans les classements publiés par Le Point. Je ne suis pas trop mécontent de mon sort.
Samedi prochain, j'organise une fête. Pour fêter cette trentaine d'années passées qui m'ont construit et fait tel que je suis. J'ai invité mes potes, ils viendront, je pense. Je recevrai des cadeaux et tout le monde sera content d'être réunis et on chouillera comme aux plus belles heures de notre adolescence. L'alcool coulera à flots, surtout dans ma gorge. Quelques cigarettes spéciales circuleront et dessineront un joli sourire niais sur tout ceux qui tireront dessus avant de rougir leurs yeux pour les faire ressembler à des lapins atteints de myxomatose. La musique sera bonne et forte. Normalement même il y aura du live. Je suis musicien à mes heures, un talent caché dans les plis que commencent à former mon ventre. Les gens riront, danseront. Bref ce sera la teuf.
Pourtant j'aurai un petit goût amer dans la bouche. Très certainement, cette fête aura une sensation d'inachevé. Quelque chose, quelqu'un plutôt, manquera. Je n'aurai pas de réflexion sur mes dérives droitières. Je n'aurai pas de fonctionnaires réactifs à chauffer après deux-trois verres. Non rien de tout cela. Nous ne nous engueulerons pas avant de nous réconcilier ronds comme des queues de pelles. Il manquera, le gauchiste bobo de l'Aveyron. Je sais qu'il regrette de ne pas être. Je sais qu'il pleure chaque soir sur son sort et que le week-end s'annonce plus que déprimant pour lui. Il ne sera pas là mais son coeur, oui. Une belle jambe, c'est son cul que j'aime. Pas de cadeau spécial qu'il n'aurait pu me refuser en ce soir si particulier...
Dix ans à attendre pour qu'une telle opportunité se représente... Tant pis.

 

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Commentaires
Z
grande soirée populaire folklorique "the bournezia tour"!<br /> non jamais la maison familiale rurale n'avait autant chauffé<br /> pauvres élèves du lundi matin qui ont déjeuné dans un réfectoire avc une odeur fétide de chouille pas encore digérée<br /> que dire de la cuisine de cette cantine, des couloirs, des piaules ... oui décidément the bournezia tour was wonderful<br /> en vrac les galoches enflammées de fin de soirée , les boueille d n'importe quoi qui se boivent quand même , la piémontaise mayo de 5h du mat, la descente du tos de 23h30, la montée en puissance des 00h00, le "bonne nuit" triste dans les chiottes avec memet et poups qui n'a jamais réussi à rouler son cone, le live musique celto-vendéenne-rock n roll à fond la caisse , le ragga de guitchi, les accordéons diato du polak et morgane-de-renaud séchan (he was here!) , les tacles enflammés de manolo, la craque complète de fin de soirée ...etc etc<br /> une famille est restée forte, le GUESA. allways in da place, la séqunce fumer des pèts dans la voiture à l'ancienne , le défi escalade de momo sur la poutre du préau, l'incroyable endurance du seignor memet, la mounas devenu spliffaman, un rola fort jusqu'au bout de la nuit, ils ont vu qui étaient les plus forts!<br /> deux lascars ont seulement réussi à leur voler la vedette , et de quelle façon. le podium est le suivant: 1er : poups (absolument énorme), 2ème : manolo (il dégoulinait de pâté à son réveil , tout en gardant une mèche inpécable, comme à l'accoutumé), ces deux là évincent toute médaille de bronze , les couloirs des piaules s'en souviennent encore ...<br /> le matin il ne restait ni bouffe ni alcool, signe d'une fête bien pleine...<br /> que de souvenirs qui restent dans le cerveau du doc, car le matin le numérique avait disparu, et j'avoue qu'à ce moment ç m'a rappelé quelquun mais je sais plus qui, genre un mec qui l'oublie à un distributeur, ou ailleurs, je sais plus
B
On boira un verre à ta santé :D
Mes élytres étaient fragiles comme au sortir de la nymphe maintenant j'ai la carapace d'un GroKonar !!!
  • "Connard" fut, est, et sera le qualificatif utilisé par mes amis pour me décrire... Et ils ont raison !!! Du Scarabaie il ne reste plus que le nom, Grokonar a pris le contrôle, pour de bon cette fois !!!
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