Retour sur des propos tenus sur ce blog
Bon, ben voilà je me suis vautré lamentablement. Je suis obligé de l'admettre. Ca fait mal mais il est de mon devoir, en tant que membre d'une classe sociale au-dessus des autres, de reconnaître mes erreurs. Je récuse donc, pas des propos qui n'ont jamais été tenus ici, contrairement à une lectrice fidèle qui prend MON blog pour une tribune publique (mais vas-y continue ça fait des commentaires à lire), non, je reviens sur ce que j'ai dit sur le rapport du HCE qui disait que notre école primaire ne formait que des brêles...
Eh bien force est de constater que c'est vrai. Les conséquences de ce dysfonctionnement se voit jusqu'au plus hautes sphères de l'Etat. Nos ministres sont des buses. Bon le cas Bachelot est à part, ce doit être génétique. Celui qui est inquiétant, de part ses difficultés mais aussi de part sa fonction, c'est Darcos, ministre de ... l'éducation ! Il présente visiblement des lacunes en calcul. Jugez plutôt. Comme tous les ministres de l'Education qui l'ont précédé, le petit Xavier a voulu pondre sa réforme de rentrée. L'année dernière, Gilles "Brushing Man" de Robien avait fait fort avec son caca nerveux sur les méthodes de lecture. Xavier, lui, l'a joué soft et a proposé un tout petit truc de rien du tout : une heure d'éducation physique supplémentaire par semaine au primaire. D'accord, d'accord. Bien sûr pour ne pas attirer les foudres des enseignants il a bien précisé que le volume horaire global ne changeait pas ni les horaires de chaque matière... Vous pigez ?
Je dois faire une heure de plus sans allonger mes journées ni bouger le temps que j'accorde aux autres matières. Bravo Xavier mais viens me faire mon emploi du temps parce que j'ai beau cherché, je trouve pas...
Et puis pour couronner le tout, il y a l'autre. Le chef de tous ses cancres. Sarkozy en personne. Le roi du mérite. Au vu de ses erreurs de français, il ne mérite pas son poste, le président (si, si c'est lui...). L'autre jour, chez ses potes du MEDEF (ben oui une p'tite visite à ceux pour qui on bosse, ça fait pas de mal), il s'est complètement troué. Son parallèle entre les dénonciations sous Vichy et les dénonciations, à notre époque, de fraudes fiscales, était déjà douteuse. Faut-il lui rappeler que les gens dénoncés sous Vichy ne voyaient pas débarquer chez eux des contrôleurs fiscaux ? Je pense qu'ils auraient préféré d'ailleurs. Donc déjà une référence historique quelque peu limite mais ce n'est pas tout car dans sa phrase il a parlé des "contrôles fiscal" (sic). Eh, M'sieur le Président, les noms et adjectifs qui se terminent par "-al" se terminent par "-aux" au pluriel, sauf quelques exceptions auxquelles "fiscal" ne fait partie... Tous des cancres je vous dis. L'école va plus mal que je ne le croyais.