Une phrase d'un bouquin
Bon aujourd'hui c'est dimanche, alors je ne vais pas me fouler. Faut pas déconner. Même un athée comme Grokonar respecte le repos dominical, enfin en partie. Comme c'est dimanche j'ai pu bouquiner un peu. Notamment une nouvelle de Jack London, "L'Imprévu", que ça s'appelle. Ca cause d'une femme et de son mari qui vers partent vers le Klondike, région (très) froide et (très) hostile, en quête du précieux métal jaune. Oui le même qui a poussé les Espagnols à niquer les Sudamérindiens. A priori mal barrée la femme s'en sort très bien et s'habitue à son nouvel environnement, tout comme son mari mais cela semble plus naturel que lui s'adapte, en tout cas pour London. Différence d'éducation, explique-t-il. Ils s'associent à trois gars pour exploiter un filon. Tout se passe bien puis un jour un des mecs pète les plombs et butent les deux autres. Nos deux amoureux parviennent à maîtriser le forcené avant qu'il ne leur envoie deux bonnes bastos dans la tronche. Les voilà avec un prisonniers qui leur sera impossible d'envoyer dans un tribunal avant plusieurs mois à cause des conditions climatiques.
De là surgit une profonde question : que faire de lui ? Je vous passe les différents arguments que chacun rumine dans sa tête. Toujours est-il qu'ils l'exécutent par pendaison, sous l'oeil d'Indiens appelés comme témoins. D'ailleurs c'est la femme, d'abord hostile à cette issue, qui prend la décision.
Alors je vous livre une phrase de cette nouvelle et comme je suis Grokonar, c'est bien évidemment la dernière...
"Mais les Indiens restèrent sur place, solennels, regardant l'effet de la loi de l'homme blanc qui force un homme à danser en l'air."
Tout est dit. Merci Jack.