Quand l'Assassin se tue
J'étais à Garorock, qui devrait se rebaptiser Garoflic, tant la présence des hommes en bleu est omniprésente. Même sur le camping. Avec fouilles et contrôles d'identité, ben voyons, pendant qu'on y est !
Un climat ultrasécuritaire qui te plonge en pleine parano. De quoi apporter du grain à moudre à Rocking Squatt. Leader du groupe(?) Assassin qui se produisait le samedi. Une idole de jeunesse pourrait-on dire.
Déjà plus que sceptique au vu de l'orientation prise par le type. Le concert fut cette fameuse goutte d'eau qui fait déborder le vase. Autant les anciens titres étaient agréables à réentendre, la nostalgie au coeur et la larme à l'oeil (non j'déconne, faut pas pousser), autant les nouveaux étaient pénibles.
Délires complotistes à l'argumentation basée sur la numérologie et la symbolique... Le côté "j'ai raison parce que tout le monde dit que j'ai tort". Attitude mégalo, dans le mauvais sens du terme : Assassin est un groupe mais il dit toujours "je". Instrus pas à la hauteur (le sample éculé de 'Carmina Burana'). Bon voilà, j'accroche plus.
Tant pis. On se demandait pourquoi tous ceux qui avait bossé avec lui (Solo, NTM, Kabal, Ekoué de la Rumeur) s'étaient barrés, j'commence à comprendre.