Défi n°5 bis parce que quand on aime on ne compte pas...
_ Rien à branler de ta fête.
Tu crois pouvoir me foutre la rage en m'en parlant sans arrêt, en me disant que ça va être génial, qu'il y aura une ambiance de folie et que c'est vraiment dommage que je ne sois pas là.
_ Tu veux que je chiale ou quoi ?
T'inquiète, il me faut plus qu'une absence à une boum de trentenaires pour que j'en vienne aux larmes.
Je vois le tableau d'ici de toutes façons. Les vieux souvenirs qui remontent inlassablement à la surface. Les vieilles histoires, les vieilles anecdotes. On se passera des vieux KRS, des vieux NTM en beuglant les refrains. C'est clair vous l'aurez le toucher Nick Ta Mère...
On ira se fumer des joints derrière la salle des fêtes d'un bled paumé, louée pour l'occasion. A l'ancienne.
On se bourrera la gueule jusqu'à plus soif, histoire d'avoir une excuse pour avoir dansé sur du Patrick Sébastien en fin de soirée...
Ben ouais, ma poule, c'est ainsi que je vois les choses.
Alors tant qu'on y est, oublie-moi pour le baptême de tes futurs chiards. Tes arrosages païens sont des catastrophes alors si on aborde le religieux...